QUELS EFFETS DE LA MEDITATION SUR LE CERVEAU ?
La
science a démontré les vertus neurologiques de la méditation. Les études ont
mis en avant que le cerveau se modifie
sous l’effet de la méditation, non seulement dans son fonctionnement, mais
aussi dans son anatomie.
Le
Nouvel Observateur vient de faire paraître un supplément l’OBS Hors Série n°89
(juillet-août 2015) intitulé “MEDITATION, LES POUVOIRS DE L’ESPRIT“. Dans le
chapitre intitulé « La Méditation pour tous », la journaliste, Claire
AUBE, a signé un papier très intéressant intitulé « les vertus neurologiques
de la méditation ».
Photo: Paul Herbert-fotolia.com |
Extraits
choisis : “L’IRM permet désormais de
visualiser avec précision les aires du cerveau activées lors d’une pratique
méditative. Ce que l’on constatait empiriquement - chez les moines bouddhistes
comme les sœurs catholiques, la religion importe peu ici - se vérifie
scientifiquement : le cerveau se modifie sous l’effet de la méditation,
« non seulement dans son fonctionnement, mais aussi dans son anatomie »
s’émerveille Michel Le VAN QUYEN, chercheur à l’INSERM et directeur de
recherche à l’Institut du cerveau et de la moelle épinière…Antoine LUTZ,
pionnier des travaux en la matière à l’Université du Wisconsin, a étudié avec
son équipe des adeptes de la méditation par attention focalisée. « Nous
avons constaté que l’activité de leur amygdale cérébrale – qui pilote les
réponses de stress et d’angoisse face aux menaces – est réduite par rapport aux
non – méditants », explique le jeune chercheur, aujourd’hui membre du
Centre de recherche en neurosciences de Lyon. Baisse de la tension artérielle,
régulation de la production d’adrénaline et de cortisone, augmentation des
défenses naturelles face aux risques d’inflammation, cette « régulation
émotionnelle par le cerveau est l’un des effets les plus bénéfiques de la
méditation », souligne ainsi Michel Le VAN QUYEN.
Mais revenons au contrôle de
l’attention, si difficile à mettre en œuvre, et pourtant facteur de
bien-être : selon une étude de psychologie menée par deux professeurs de Harvard,
A.KILLINGSWORTH et D T.GILBERT, on passe près de 47% de son temps à penser à
autre chose que ce que l’on est en train de faire, et cela nous rend
malheureux…Chez les méditants, on observe une plus grande activité du cortex
visuel et du cortex préforontal dorsolatéral…qui permettent d’engager et de
maintenir l’attention“.
Formé
par l’équipe du centre de la pleine conscience de la clinique de réduction du
stress à Worcester (USA), je mettrai en œuvre en qualité d’enseignant agréé
MBSR le programme des 8 semaines de réduction du stress par la pleine
conscience (8 séances de 2h30 + 1 journée en silence) selon le protocole de
Jon KABAT-ZINN en Aquitaine dans le département de la Gironde et tout
particulièrement à Bordeaux (3
octobre au 28 novembre 2015) et à Arcachon
(du 5 octobre au 30 novembre 2015).